Partir en surf trip, c’est l’une des choses les plus excitantes. C’est parfois difficile de dormir la veille du départ. On commence déjà à visualiser les vagues dans le taxi pour l’aéroport, en regardant nos vidéos de surf préférés. Se rendre à notre destination, ça nous a pris deux jours complets. Un total de 7 heures d’avion et 10 heures de bateau.
Une des clés du succès d’un surf trip c’est d’être bien préparé. Lorsque l’on s’éloigne à plusieurs heures de bateau d’un continent, la préparation devient encore plus importante. Tout ce que l’on savait avant de partir, c’est que l’on se dirigeait sur des îles très peu peuplées. Il n’y avait pas d’hôpital, pas d’épicerie et pas de restaurant.
On a donc décidé de « faire le plein » avant de partir : papier de toilette, points de suture, canne à pêche, trousse de premier soins et une épicerie complète! Le problème, c’est que nous n’avions pas planifié une quantité suffisante de sacs à dos pour tous nos achats. On a du remplir nos « boardbags » jusqu’à ce qu’ils soient presque impossibles à fermer!
Pensez-vous être l’une de ces personnes qui n’ont jamais le mal de mer? Et bien nous aussi, on le pensait!
Si vous prévoyez faire un voyage de 10 heures au milieu de l’océan et qu’il y a une tempête à l’horizon, c’est peut-être le temps de se remettre en question. Ayant appris de nos erreurs du passé, nous conseillons fortement ce rituel : manger un peu de pain, boire un « 7-up », prendre une pilule de Gravol ou de Benadryl, prendre une place dans le bateau près d’une fenêtre et regarder bien loin à l’horizon. Croyez-nous, vous pourriez éviter parmi les pires heures de votre vie…
« Le bon côté des choses, c’est que plus l’excursion est longue, plus on apprécie ses premières vagues. » - Alex
Au niveau de l’équipement de surf, il faut s’assurer d’avoir les planches appropriées pour les conditions de surf. Quand on surf des vagues qui « tubent », ça prend au minimum une planche de rechange, parce que les chances de briser sa planche en 2 morceaux sont assez élevées. Cette fois-ci, on n’a pas pris de chance. On est allé à notre surf shop balinais préféré, le Naruki, et on s’est procuré 3 planches usagées chaque. L’avantage des planches usagées, c’est que ça fait moins mal lorsque les casse en deux!
Nous ne partons jamais sans « fins » de rechange, des « leash » de rechange, assez de cire, un bâton de zinc pour la protection du soleil, des courroies pour attacher nos planches sur différents véhicules et une roulette de « duck tape ». Parfois pour certains voyages comme celui-ci, on fait même l’épicerie. Ça nous évite de manger les mêmes aliments pendant des semaines!
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le vent est souvent « Onshore »? C’est-à-dire, pourquoi le vent pousse souvent de l’océan vers la plage?
C’est un phénomène assez facile à comprendre. Avec le soleil, la température au-dessus de la terre se réchauffe beaucoup plus vite qu’au-dessus de l’océan, qui lui garde l’air plus frais. Étant donné que l’air chaud monte, l’air froid au-dessus de la mer « rentre » vers la plage et créé de très mauvaises conditions de surf.
Voilà pourquoi on aime l’Indonésie, un pays de 18 000 îles tellement petites qu’elles ne sont pas victimes de cet effet de vent « Onshore ». De toute façon, quand le vent pousse dans la mauvaise direction, il suffit de prendre un bateau et d’aller de l’autre côté de l’île pour obtenir des conditions de surf idéales!