On s’est vite rendu compte que le vent allait affecter notre horaire de surf et que nous allions devoir trouver des alternatives. Ce n'est pas un hasard si on ne retrouve pas énormément de surfers dans ce petit paradis du Kite… Même faible, le vent peut retenir un bon surfeur hors d'une vague!
Surf Spots:
Ponta Preta
Alibaba
Monte Leâo
Guide:
Kiteboarding - Club Sal
Température de l'eau:
21°C à 25°C
Saison des vagues:
Novembre à Février
Langue:
Portugais
Devise:
Escudo Cap-Verdien
La plongée étant déjà cochée sur notre “to do list”, on s’est mis au défi de trouver le plus d’activités possibles à faire sur l’île. Comme des petits gars, on a évidemment sauté sur l’occasion de faire du Dune Buggy. Une fois les casques attachés, les Go Pro installées, on s’est précipité sur l’énorme terrain de jeux qu’est l'Île de Sal. Bon, on l'admet, on a peut-être poussé un peu la machine...Une image, ou deux, valent mille mots.
L'attente entre deux swells peut parfois sembler interminable. Pour on ne sait quelle raison, plus souvent qu’autrement, les surfeurs en profitent pour décompresser et faire les fous. Et on ne fait pas exception à la règle! Cela amène Jean Michel à s'improviser Chef d'un jour.
Notre force, c'est le surf, bien sûr, mais cette recette de ceviche vaut tout même le détour. On pense même faire un nouveau show cuisine haha!
Ingrédients
Oignon blanc coupé en dés finement
Piment rouge ou vert coupé en dés (le plus petit possible)
Coriandre fraîche ( très important !)
Du piquant au goût
Pétoncle et tilapia en morceaux (ou autre poisson à chair blanche)
Jus de plusieurs limes (du citron peut faire l’affaire)
Et le secret, du Ginger ale au goût
Chabada, vous avez le meilleur Ceviche en ville, « Costa Ricain style » !
Les conditions se sont améliorées. Benjamin est impatient d'aller renouer avec le surf. Il faut le dire, ce sport est drôlement fait. Il est assez facile de passer d'une session épique à une session étant un véritable cauchemar! En fin d'après midi, après avoir repris confiance sur la droite rapide d'Alibaba, Ben saute seul à l'eau à Ponta Preta pour surfer du gros.
Il y a quelque chose de mystique lors des sessions au coucher de soleil. Les vagues dorées reflètent le soleil qui, peu à peu, disparait à l'horizon. Les autres surfeurs sortent tranquillement de l’eau, et bientôt, on se retrouve seul. Les ombres rendent difficile la lecture de la houle, on laisse passer les vagues, on attend la bonne. Cette vague ne fera pas seulement office de «taxi» jusqu'au rivage, c'est aussi celle qui nous restera en tête à la fin de la journée. Cette vague arrive enfin, et Benjamin rentre au bord comblé. Il n'y a plus de doute, Ben a retrouvé ses repères...